De Zanjan à la frontière d'Astara, Alat,
- Le 12/11/2021
Aurevoir l'Iran... Bienvenue en Azerbaïdjan !
Plus nous avançons, plus l’Iran s’éloigne derrière nos roues… Ces derniers jours ont été un peu plus difficile et nous avions envie de sortir du pays, de mettre les voiles… Pourtant aujourd'hui en parcourant les trois cents kilomètres qui nous séparent de l’Azerbaïdjan, nous ressentons un peu de nostalgie à l’idée de quitter ce pays. Les gens y sont incroyables, c’est complètement l’opposé de ce qu’on peut nous montrer en Occident ! Nous en garderons un souvenir inoubliable ! Les paysages qui défilent maintenant sous nos yeux ne ressemblent plus du tout à ce que l’on a pu voir jusqu’ici en Iran. Nous sommes dans ce qu’appellent les Iraniens « la jungle ». Nous franchissons une montagne à presque 2000 mètres d’altitude, au sommet de celle-ci nous découvrons un village envahi par une nuée de fleur violette.
Puis nous redescendons vers la Caspienne dans un brouillard humide, la route serpente à travers une forêt dense et verte comme on peut en trouver chez nous. Une fois arrivés au bord de la mer, nous découvrons des champs de rizières à perte de vue. Aurions-nous sauté une étape ? Pourtant nous ne sommes pas encore au Japon ! ^^
Le soir nous dormons à Astara mais du coté Iranien, histoire de passer la frontière tôt le lendemain matin, une fois de plus nous mettons les motos dans l’hôtel.
Le passage de frontière se déroule plutôt bien, c’est long, il faut jongler entre les bureaux pour un coup se faire tamponner son passeport, puis se faire remplir le carnet de passage en douane. Une fois de plus on nous demande de l’argent mais cette fois-ci pas question ! De plus on nous a prévenus dès l’entrée, il ne faut rien donner à personne ! Ok pas de problème ! ^^ Coté Azéri c’est très carré nous sentons tout de suite l’influence soviétique ! Mais pas de souci au contraire, personne ne nous oblige à prendre une assurance pour les motos, les douaniers sont sympas, il ne nous oblige pas non plus à tout démonter pour regarder dans les bagages ! Bref nous sommes arrivé à la frontière vers 9h et nous sommes ressorti à 12h30 avec une demi-heure de moins au cadran. Bye Bye l'Iran !
Nous prenons la route de suite pour rejoindre le port d'Alat rapidement histoire d'être fixé pour le bateau. Nous n'avons pas vu grand-chose de l'Azerbaïdjan, les trois cents kilomètres de route qui nous séparent du port sont défoncées. Pourtant tout le monde roule à fond dans les nids-de-poule... Les Azéris sont sympas, ils nous font des grands coucous comme en Iran. Nous arrivons au port vers 17h, le verdict va bientôt tomber...