Murgab, Karakul jusqu'à la frontière Kirghiz,
- Le 12/11/2021
De col en col sur la M41...
Nous repartons direction Murgab, la M41 est entière goudronnée aucun problème. Sur la route nous observons quelques marmottes, nous oscillons entre 3600 mètres et 4300 mètres.
Il n’y a personne ici, parfois nous croisons des camions chinois où nous voyons une yourte et un troupeau en fond de vallée.
Murgab est une petite ville à comparé d’Alichur, nous passons la nuit au Pamir hôtel.
Avec nous il y a 8 autres motards, certain on fait Khorog Murgab d’une seule traite ! Non pas qu’il y ait beaucoup de kilomètres, mais du coup l’altitude ne leur a pas trop réussi… Le lendemain nous reprenons la route en direction du lac de Karakul, c’est sur cette route que nous allons franchir le sommet le plus de notre voyage ! Le col Ak-Baikal est à 4655 mètres, photo oblige nous nous arrêtons près du panneau.
La route sur le col et après le col n’est pas très bonne, la tôle ondulée refait son retour pour notre plus grand plaisir ^^… Ce jour-là nous roulons en convois exceptionnel, car tout le monde à décidé de quitter l’hôtel en même temps. Mais le trop-plein de monde et les envies de Paris-Dakar de certain ne nous motivent pas trop… Nous les laissons nous distancer et passer la frontière, pendant que nous profitons des paysages et d’une dernière nuit au Tadjikistan.
Le lac Karakul est splendide, immense, d’un bleu épatant !
Nous voulions camper au bord de celui-ci mais nous abandonnons l’idée au vu de la température.
Nous avons d’ailleurs bien fait car le lendemain au réveil nous comprenons qu’il a neigé dans la nuit, les sommets sont blancs et la température est glaciale ! Entre la frontière Tadjik et Kirghiz il y a un col à 4300 mètres, côté Tadjik nous voyons quelques flocons tomber de temps en temps mais la route est dégagée. Nous sortons facilement du Tadjikistan, la piste du col n’est pas très bonne, au sommet se dresse un immense bouquetin ou Marco Polo pour les Tadjiks.
Nous redescendons plusieurs lacets en terre avant d’atteindre la frontière. Côté Kirghiz ça se passe bien aussi, on nous fouille partiellement, nous sommes obligés de payer une taxe écologique de 15 dollars pour les deux motos, le douanier nous explique en long et en large que ça n’ira pas dans sa poche mais comment le savoir ! Mise à part cela c’est rapide, nous quittons le Tadjikistan, la Pamir et ses paysages à contre coeur, mais il nous faut avancer… Nous voilà au Kirghizistan et déjà se profilent les immenses pleines vertes, les troupeaux de chevaux sauvages et les yourtes !