Samarcande, Sharizab, jusqu'à la frontière Tadjik,
- Le 12/11/2021
La chaleur nous poursuit...
Nous repartons direction Samarcande, cette fois-ci la route n’est pas entourée par le désert c’est plus vert, mais ça n’empêche pas qu’il fait bien 45 degrés ! En chemin nous nous arrêtons pour nous réhydrater, gentiment le papi qui nous vend les bouteilles d’eau nous offre de la pastèque et un coin à l’ombre. Elle n’était pas mauvaise sa pastèque mais elle a rendu Mathilde malade toute la soirée ! Nous avons appris plus tard que certains commerçants on la fâcheuse manie de les conserver dans l’eau… Heureusement le mal de ventre n’a duré qu’une soirée ! Du coup un peu fatigué par tout ça, nous décidons de passer un jour à rien faire et ce n’est pas désagréable ! Le lendemain nous allons quand même visiter Samarcande et le fameux Registan. Enfin « visiter » est un bien grand mot ! Nous allons l’observer de l’extérieur car comme nous avons des bonnes têtes de touriste, il faut toujours raquer pour rentrer, c'est tant pour l’appareil photo, tant par personne, et puis pour les Ouzbek c’est beaucoup moins cher, voir gratuit… bref on boycott !
La ville historique de Samarcande est située dans une grande oasis de la vallée du Zeravchan, dans le nord-est de l’Ouzbékistan, elle est considérée comme le carrefour des cultures du monde, avec une histoire qui remonte à plus de deux millénaires et demi. On trouve dans la région des vestiges de peuplement datant de 1 500 avant J.-C., mais la période la plus notable de développement de Samarcande a été la période Timouride, du XIVe au XVe siècle, lorsqu’elle a été la capitale du puissant état Timouride.
Le soir nous passons la soirée entre Français, dans les guesthouses nous retrouvons toujours du monde que nous connaissons. En l’occurrence la veille nous avons vu arriver Martin et Anne-Flore des vélos-cyclistes que nous avions rencontré en Iran à Yazd ! Quentin surnommé de son propre chef le « parasite » ^^ est aussi de la partie ainsi que quatre jeunes (impossible de se souvenir des prénoms) en vacances dans le coin.
Notre ami Islandais avec sa grosse BMW Adventure que nous avons rencontré à Bukhara est aussi là et nous décidons d’essayer de nous retrouver à Duschambé pour peut-être parcourir un bout de la Pamir higtway ensemble…
Mais pour l’instant nous nous dirigeons vers Sharizab pour passer la nuit avant d’attaquer les trois cents kilomètres qui nous séparent de la frontière Tadjik et de Duschambé. Nous cherchons un hôtel, le seul que nous trouvons est très cher, c’est Yasur un jeune Ouzbek qui aimerait beaucoup partir aux USA pour ses études qui va nous aider. À l’intérieur de l’enceinte du square Amir Temur, il y en a un autre beaucoup plus sympa et dans notre budget.
Nous profitons de la fin de journée pour se balader dans le parc et visiter une énième mosquée. Pour le coup le monsieur qui s’occupe de l’endroit va nous ouvrir toutes les portes, nous avons le plaisir d’observer un changement dans les dessins, les couleurs et la disposition. Le soir, Yasur reviendra nous rendre visite simplement pour discuter un peu.
Dernière journée Ouzbek, la route paraît interminable pour se rendre à la frontière, il fait toujours aussi chaud. Une fois devant les barrières nous devons attendre que des officiels quittent la frontière pour y rentrer. Nous poireautons une bonne heure et demie en plein cagnard, les douaniers Ouzbeks ne sont pas méchants mais nous ne comprenons pas pourquoi ils nous font démonter toute la moto alors que nous quittons leur pays ! Bref coté Tadjik c’est extrêmement rapide, aucun contrôle, on nous demande dix dollars par moto pour le droit de circuler pendant quinze jours... Bienvenue au Tadjikistan !